أول صورة تنشر لجلالة الملكة جنينة وتسمى الباية الكبيرة و هى زوجة جلالة محمد الأمين باي ملك تونس
En 1957, dés les lendemains de l’indépendance, les membres de la famille Beylicale ont été sauvagement torturés dans les locaux du Ministère de l’intérieur.
Noura Borsali rappelle dans son ouvrage « Bourguiba à l’épreuve de la démocratie, 1956-1963 ». Samed Editions, janvier 2008, pp 113-114, le terrible sort de la femme du Bey au 4 ème étage du Ministère de l’Intérieur : C’était en 1957 : « ma mère, elle ne s’est plus remise de son arrestation, et surtout de ses trois jours d’enquête au 4 ème étage du ministère de l’intérieur où la direction de la sûreté la questionnait en permanence sur le sort des bijoux de la famille.
Maltraitée ou pas, elle est revenue en tout cas avec du sang qui sortait de sa bouche et du bas-ventre.
Des hémorragies internes. Elle mourra plus tard dans les bras de mon père, choquée à jamais, et sans jamais nous dire ce qu’elle avait subi pendant son interpellation au ministère de l’intérieur »
Apprenant ce qui est arrivé à sa femme au 4 ème étage du Ministère de l’intérieur, le Bey a crié « c’est aujourd’hui que j’ai été réellement destitué ». il mourra des mois plus tard…
Beji Caid Essebsi : à la page 11 de ses mémoires (Habib Bourguiba,
Le Bon Grain et L'Ivraie, Béji Caid Essebsi, Sud Editions Tunis , Mars
2009), l’Ex ministre de l’Intérieur écrit : " témoigner, le passé
doit servir de leçon pour le présent. Si nous arrivons à dire la vérité
sur notre passé, peut-être oserons-nous dire la véritè sur notre
présent".
A la page 585 de « Bourguiba, la trace et l’héritage », Béji Caid Essebsi précise à Michel Camau qu’il a fait son entrée au ministère de l’intérieur en juin 1956 pour occuper à partir d’octobre 1956 le poste de « directeur des affaires politiques », (au passage, l’ex ministre de l’intérieur ne mentionnera pas cette interview avec Vincent Geisser et Michel Camau pp 577-601 dans " Bourguiba la trace et l'héritage" ni dans ses mémoires qui s’étendent sur 525 pages ni dans les annexes qui contiennent 21 annexes. Et pour cause en lisant les réponses de Béji Caid Essebsi dans cette interview réalisée en 2002, on se rend compte de la facette répressive de l’ex ministre de l’intérieur qui aime se présenter comme un libéral et un grand démocrate).
En Somme, Béji Caid Essebssi comme Directeur des affaires politiques, le tristement célèbre Driss Guiga comme Directeur de la Sureté (À 80 ans, l'ancien ministre de l'intérieur de Habib Bourguiba coule des jours tranquilles à Hammamet, station balnéaire située à 60 kilomètres de Tunis…) et avec Taib Mhiri – l’homme qui a cautionné la répression du temps où il était au Ministère de l’intérieur … 3 hommes dont deux sont encore vivant mais sur qui il ne faut pas compter pour dire la vérité?….
L’exemple de Béji Caid Essebssi est instructif à ce sujet, ceux qui ont lu ses longues mémoires ont compris que contrairement à ce qu’il a écrit à la page 11, Béji Caid Essebsi – Tout comme Driss Guiga, Tahar Belkhoja, Mohamed Sayah et d’autres « Ministres de Bourguiba » n’est pas décidé à dire « toute la vérité »…
Pourtant les Tunisiens et les Tunisiennes doivent savoir les vérités sur cette génération qui a trahi les idéaux de l’indépendance.
Noura Borsali rappelle dans son ouvrage ( Bourguiba à l’épreuve de la démocratie, 1956-1963 ». Samed Editions, janvier 2008, prix 9.5 dinars,) pp 113-114 « le sort de la famille du dernier Bey de Tunis....
Cet ouvrage est vendu à Tunis en toute liberté. Il suffit de l'acheter et de le lire.
Sortant du quatrième étage du Ministère de l’intérieur, la femme du bey avait du sang qui sortait de sa bouche et du bas-ventre. Des hémorragies interne. Elle mourra plus tard dans les bras de son mari , choquée à jamais
Qu’est ce qui s’est passé au 4 éme étage du Ministère de l’Intérieur ? Qui a volé les bijoux du Bey ?( Les rumeurs ont couru en Tunisie qu’une femme très puissante en Tunisie a eu ses bijoux au lendemain de l’indépendance).
Béji Caid Essebsi, Driss Guiga de part leurs fonctions pouvaient-ils réellement ne pas savoir ?
Taib Mhiri: Premier Ministre de l'intérieur en Tunisie. Il a cautionné la répression des oppositions et selon l'ouvrage "l'assassinat de Salah Ben Youssef", Taib Mhiri aurait supervisé l'assassinat de Salah Ben Youssef de Tunis...
Béji Caid Essebssi, ancien directeur des affaires politiques au Ministère de l'Intérieur, ancien Directeur général de la Sureté, Ancien Ministre de l'intérieur et des affaires étrangères. L'ex Ministre ne se rappelle plus de rien...
A la page 585 de « Bourguiba, la trace et l’héritage », Béji Caid Essebsi précise à Michel Camau qu’il a fait son entrée au ministère de l’intérieur en juin 1956 pour occuper à partir d’octobre 1956 le poste de « directeur des affaires politiques », (au passage, l’ex ministre de l’intérieur ne mentionnera pas cette interview avec Vincent Geisser et Michel Camau pp 577-601 dans " Bourguiba la trace et l'héritage" ni dans ses mémoires qui s’étendent sur 525 pages ni dans les annexes qui contiennent 21 annexes. Et pour cause en lisant les réponses de Béji Caid Essebsi dans cette interview réalisée en 2002, on se rend compte de la facette répressive de l’ex ministre de l’intérieur qui aime se présenter comme un libéral et un grand démocrate).
En Somme, Béji Caid Essebssi comme Directeur des affaires politiques, le tristement célèbre Driss Guiga comme Directeur de la Sureté (À 80 ans, l'ancien ministre de l'intérieur de Habib Bourguiba coule des jours tranquilles à Hammamet, station balnéaire située à 60 kilomètres de Tunis…) et avec Taib Mhiri – l’homme qui a cautionné la répression du temps où il était au Ministère de l’intérieur … 3 hommes dont deux sont encore vivant mais sur qui il ne faut pas compter pour dire la vérité?….
L’exemple de Béji Caid Essebssi est instructif à ce sujet, ceux qui ont lu ses longues mémoires ont compris que contrairement à ce qu’il a écrit à la page 11, Béji Caid Essebsi – Tout comme Driss Guiga, Tahar Belkhoja, Mohamed Sayah et d’autres « Ministres de Bourguiba » n’est pas décidé à dire « toute la vérité »…
Pourtant les Tunisiens et les Tunisiennes doivent savoir les vérités sur cette génération qui a trahi les idéaux de l’indépendance.
Noura Borsali rappelle dans son ouvrage ( Bourguiba à l’épreuve de la démocratie, 1956-1963 ». Samed Editions, janvier 2008, prix 9.5 dinars,) pp 113-114 « le sort de la famille du dernier Bey de Tunis....
Cet ouvrage est vendu à Tunis en toute liberté. Il suffit de l'acheter et de le lire.
Sortant du quatrième étage du Ministère de l’intérieur, la femme du bey avait du sang qui sortait de sa bouche et du bas-ventre. Des hémorragies interne. Elle mourra plus tard dans les bras de son mari , choquée à jamais
Qu’est ce qui s’est passé au 4 éme étage du Ministère de l’Intérieur ? Qui a volé les bijoux du Bey ?( Les rumeurs ont couru en Tunisie qu’une femme très puissante en Tunisie a eu ses bijoux au lendemain de l’indépendance).
Béji Caid Essebsi, Driss Guiga de part leurs fonctions pouvaient-ils réellement ne pas savoir ?
Taib Mhiri: Premier Ministre de l'intérieur en Tunisie. Il a cautionné la répression des oppositions et selon l'ouvrage "l'assassinat de Salah Ben Youssef", Taib Mhiri aurait supervisé l'assassinat de Salah Ben Youssef de Tunis...
Béji Caid Essebssi, ancien directeur des affaires politiques au Ministère de l'Intérieur, ancien Directeur général de la Sureté, Ancien Ministre de l'intérieur et des affaires étrangères. L'ex Ministre ne se rappelle plus de rien...
Driss Guiga , Ex Ministre de l'intérieur en Tunisie. Quand la femme du
Bey a été arrétée, c'est lui qui était le directeur de la Sureté.
Dix
jours avant la chute de la monarchie et la proclamation de la
république, l’armée tunisienne remplace la garde beylicale si bien que
le bey ainsi que son entourage ne sont plus libres de leurs mouvements.
Le 18
juillet, Slaheddine bey, fils cadet du bey, est arrêté et transféré à la
prison civile de Tunis, sous prétexte qu’il avait écrasé un certain
Gaaloul. Il confiera, en 2001, à Tijani Azzabi, quelques années avant sa
mort : « l’indépendance de la Tunisie ne devait en aucune façon se
répercuter négativement et menacer le bey et sa famille.
Mon
père était un grand nationaliste. Lorsqu’on est venu me retirer de ma
geôle, au sous-sol, pour m’emmener dans un endroit inconnu, j’ai cru
qu’on allait me tuer, surtout que l’on m’avait présenté à mon père,
emprisonné à l’étage supérieur, pour lui dire adieu » . et d’ajouter »
quant à ma mère, elle ne s’est plus remise de son arrestation, et
surtout de ses trois jours d’enquête au 4 ème étage du ministère de
l’intérieur où la direction de la sureté la questionnait en permanence
sur le sort des bijoux de la famille.
Maltraitée
ou pas, elle est revenue en tout cas avec du sang qui sortait de sa
bouche et du bas-ventre. Des hémorragies internes. Elle mourra plus tard
dans les bras de mon père, choquée à jamais, et sans jamais nous dire
ce qu’elle avait subi pendant son interpellation au ministère de
l’intérieur ». docteur Ben Salem (ex gendre du souverain et ex ministre)
a relaté dans son ouvrage « l’antichambre de l’indépendance »
l’arrestation de lamine bey.
Après
l’encerclement et le verrouillage du palais le 23 juillet 1957, le 25
juillet, après la chute de la monarchie et la proclamation de la
république par la constituante, une délégation composée du président
Jallouli Fares, de Ali Belhaouane et du directeur des services de
sécurité Driss Guiga est venu signifier au souverain sa déposition et sa
mise en résidence surveillée à la Manouba. « dix inspecteurs de police
sont venus chez moi pour me signifier que je devais partir en résidence
surveillée (…). Il était 19heures, le souverain habillé d’une simple
djellaba, accompagnée de sa femme et de sa fille Safia a pris place dans
une voiture précédant celle du commissaire de police et deux motards.
Derrière, les princes Chedly et M’hammed et Slaheddine, ensuite moi-même encadré de deux inspecteurs ».
Docteur Ben Salem raconte le traitement inhumain qu’il a subi après sa fuite : coups violents portés sur des parties de son corps par un nerfs de bœuf qu’a utilisé Amor Chechia gouverneur de Sousse si bien, écrit-il que « je n’étais plus qu’une bouillie saignante ». tous les biens de la famille beylicale –qui a été enfermée- ont été confisqués.
Docteur Ben Salem raconte le traitement inhumain qu’il a subi après sa fuite : coups violents portés sur des parties de son corps par un nerfs de bœuf qu’a utilisé Amor Chechia gouverneur de Sousse si bien, écrit-il que « je n’étais plus qu’une bouillie saignante ». tous les biens de la famille beylicale –qui a été enfermée- ont été confisqués.
Chadly bey a été condamné à cinq ans de prison et libéré deux ans après.
Il
confiera, dans un entretien, qu’il accordera en 2003 à Abdeljlil Temimi
et à Mokthar bey, qu’il a passé 8 mois seul dans une cellule, avant
d’être transféré à Kairouan, et que sa famille a été enfermée à dar
Mourad bey à Manouba. Lamine bey mourra le 1 er octobre 1962 dans un
appartement exigu au quartier Lafayette.
Qui était Lamine Bey ?
Il était le dernier représentant de la dynastie des Husseinites qui règne sur la Tunisie depuis 1705. Investi prince héritier le 25 juin 1942, il succède le 15 mai 1943 à son cousin Moncef Bey, destitué la veille à la suite de la libération de la Tunisie par les Forces françaises libres.
Le mouvement nationaliste peut dès lors compter sur son soutien modéré mais évident lors de la rupture avec le pouvoir colonial et le déclenchement de la résistance nationale qui s’en suit.
Lamine Bey refuse de se désolidariser du gouvernement de M’hamed Chenik, dont les membres sont arrêtés sur ordre du résident général de France dans la nuit du 25 au 26 mars 1952, et refuse de coopérer avec le cabinet de Slaheddine Baccouche, celui-ci étant choisi par la résidence.
Pressé de ratifier les réformes imposées par le résident général, il prend, le 1er août, l’initiative de convoquer un conseil de 40 personnalités représentatives de la population tunisienne et leur soumet les projets de réformes.
Prenant acte du rejet des projets, il cède pourtant à l’ultimatum du résident général et signe les décrets relatifs aux réformes municipales et caïdales (20 décembre).
Les nationalistes dénoncent cette défaillance et rompe les ponts avec le souverain réduit à jouer le rôle d’auxiliaire de la colonisation.
Les ressentiments nés de cette rupture ne peuvent que rappeler son statut de souverain illégitime du fait de sa succession à Moncef Bey (destitué pour ses attitudes nationalistes).
Et pourtant, les instances du Néo-Destour prennent la décision d’occulter cette défection pour l’impliquer dans les négociations avec le gouvernement français.
Il s’agit avant tout de s’accommoder de cette formalité pour ne pas susciter au partenaire français des complications statutaires.
Le 31 juillet 1954, Lamine Bey reçoit le président du Conseil Pierre Mendès France au palais de Carthage.
La déclaration de ce dernier, accordant unilatéralement l’autonomie interne au pays, annonce une remise en cause des équilibres fondateurs du pouvoir tunisien.
Car l’autonomie interne consacre la lutte engagée par le peuple tunisien, sous la direction du Néo-Destour, et redimensionne le rôle de la dynastie beylicale.
La proclamation de l’indépendance et la nomination d’Habib Bourguiba, patron du Néo-Destour, comme premier ministre, le 14 avril 1956, annonce l’avènement d’un nouveau régime.
(Source : « Bourguiba à l’épreuve de la démocratie, 1956-1963 »)
http://latunisiededina.blogspot.fr/2013/04/la-torture-des-membres-de-la-famille.html
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